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LOGICIEL "BIM" POUR OUVRAGE D'ART


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Posté(e)

Je confirme pour SolidWorks les dimensions maxi : Cube de 1000x1000x1000 m centré sur l'origine.

Je n'ai jamais été limité.

Bien souvent les différents ouvrages sont fait sur des fichiers séparés.

Dans tous les cas les fichiers finaux restent du totoCAD 2D, et je passe par une étape d'assemblage.

@+

Posté(e)

Bonjour,

 

Solidworks est-il capable d'exporter en IFC ?

Quid du géo-référencement ?

 

Je suis curieux!!!

 

 

cordialement

Thierry Garré

 

Géorail-Covadis-Autopiste-Autocad-Autocad Map-Infraworks 360- Navisworks -Recap

Posté(e)

Pour les ifc :

 

Vous pouvez exporter des fichiers SOLIDWORKS en tant que fichiers .ifc (Industry Foundation Classes) .ifc (IFC 2x3 ou IFC 4.0) pour les utiliser dans des applications logicielles couramment utilisés dans la chaîne logistique. Vous pouvez importer des fichiers .ifc dans SOLIDWORKS pour inclure des informations structurelles de modèles initialement conçus dans des applications logicielles structurelles.

 

Les attributs suivants peuvent être mappés depuis un fichier SOLIDWORKS sur un fichier IFC 4.0 :

 

Données géométriques

Matériau et propriétés de masse

Géométrie de facétisation

Face et couleurs du corps

 

Les propriétés suivantes peuvent être écrites dans des fichiers IFC 2x3 :

 

Matériau

Mesure de masse

Mesure de surface

Mesure de volume

 

Malheureusement pas de géo-référencement direct dans SW.

Posté(e)

Hello

 

Donc dans REVIT tu importes en IFC ton projet SW au centre du projet RVT ...

 

Et apres j'imagine que tu le deplaces avec un Accrochage subtil au Depart ET a l'Arrivee ?

 

Merci de tes Lumieres SW, Bye, lecrabe

Autodesk Expert Elite Team

Posté(e)

En effet, j'implante une "trace" géo-référencée dans RVT (angle de mur, éléments caractéristiques de l'ouvrage...), puis j'importe l'ouvrage au centre du projet et je le déplace pour le faire coller aux éléments de référence.

Ce n'est pas trop une limitation pour nous, on aurait bien sûr préféré qu'il se pose directement au bon endroit, mais on fait avec.

@+

Posté(e)

Hello

 

VINCI ("Grands Projets") utilise SW pour modeliser certains elements dans les Barrages (et autres Ouvrages d'art consequents) !

 

**** Un peu de FUN sur la Construction d'un Barrage ****

 

Bye, lecrabe

Autodesk Expert Elite Team

Posté(e)

Bonjour,

 

 

Pour un point de vue moins auto(cad) centré, perso je m'oriente vers le logiciel Teckla structure pour le BIM, difficile pour moi de donner un avis argumenté car je commence tout juste à le prendre en main, mais si j'arrive à le maitriser sur un plan professionnel, j'essayerai de vous faire un retour objectif si ça intéresse.

 

A+ Bruno

Apprendre => Prendre => Rendre

Posté(e)

Bonjour à toutes et tous,

 

MErci pour vos multiples réponses, je vois que ma question n'à pas une réponse arrêtée à ce jour,...

VDH-Bruno, penses tu que ce logiciel soit adapté aux ouvrages d'art ?

 

Bonjour Lili

 

Historiquement ce logiciel était orienté charpente métal (c'est anciennement Xsteel), puis il c'est tourné vers la préfa béton et dernièrement le logiciel se développe vers le béton coulé sur site (notamment les formes courbes).

 

Pour les ouvrages d'art il me semble qu'il y a qq références pour des barrages, et je sais qu'actuellement il y a la modélisation d'une centrale nucléaire sur ce soft.

 

Sinon je travaille plus sur les structures industrielles, les ouvrages d'arts ne font pas partie de mon cœur de métier.

 

Je pense tous de même que c'est un logiciel qui à une stratégie de développement à surveiller du coin de l'œil , pour ceux qui rechercheraient une solution autre que celle proposé par Autodesk...

 

Après on peut en reparler dans quelques mois pour une discussion plus argumenté, cela sera fonction du temps que j'arriverais à consacrer au logiciel, en plus de mon travail ;)

 

A+ Bruno

Apprendre => Prendre => Rendre

Posté(e)

Bonjour,

 

Je suis convaincu de l'utilité de modéliser un ouvrage d'art en 3D. Par contre, l'utilité d'une BIM est-elle justifiée ?

 

En général, un ouvrage d'art, c'est 98% de béton armé, éventuellement précontraint. C'est beaucoup plus simple qu'un bâtiment : on a 2 culées, n piles et un tablier. Les seuls équipements sont, en général, les joints de chaussée, les appareils d'appuis et les garde-corps ou barrières de sécurité, éventuellement une corniche.

 

Je peux vous dire d'expérience que, lorsqu'on change un joint de chaussée, c'est au bout de 20 ou 30 ans et je n'ai jamais remis le même que celui qui est en place. Le modèle n'existe plus !

 

Quant aux appareils d'appuis, lorsqu'on les change, on ne met pas les mêmes modèles non plus, compte tenu que l'environnement normatif a largement évolué depuis les années 1960/1980. Et, sans être prophète, on peut dire qu'il n'y a aucune raison que les normes d'aujourd'hui soient toujours les normes de demain.

 

Reste les garde-corps et les barrières de sécurité, pour lesquels les normes évoluent également.

 

Je ne vois pas bien comment, dans 20 ou 30 ans, on pourra réutiliser un modèle numérique qu'on aura conçu aujourd'hui, pour autant qu'on le retrouve et que le format de fichier soit encore compatible avec les ordinateurs ou systèmes du futur. Bon, on retrouve bien des dossiers de récolement papier et on arrive bien à ouvrir des fichiers Autocad V12, alors, oui, mettons qu'on arrivera à retrouver et à exploiter ces modèles numériques dans 30 ans. Mais il faudra au minimum les adapter au nouvel environnement normatif, que ce soient les normes de construction ou les normes informatiques.

 

C'est certain que, lorsqu'on répare un ouvrage, la phase de saisie des plans de récolement est loin d'être négligeable.

 

Concernant les dimensions des ouvrages, je vous rassure, les ouvrages courants ne sont pas si grands que ça. Si on est limité à un cube de 100m de côté, cela sera suffisant pour la majorité de ces ouvrages là. Bien sûr, les viaducs demandent des outils plus spécifiques.

 

Ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que l'objectif reste de fournir des plans exploitables par le chantier (vues en plan, coupes, élévations) avec les cotes qui vont bien. Si le maçon dispose d'un modèle 3D, c'est mieux pour la compréhension des plans 2D, mais la 3D, ce n'est pas forcément nécessaire au chantier. Cela ne l'a pas été jusqu'à présent et les maçons d'aujourd'hui ne sont pas moins bons que ceux d'hier.

 

Ce sera différent, le jour où on arrivera à faire une imprimante 3D qui saura faire du béton armé et/ou précontraint, ou un autre matériau plus performant.

 

Amicalement, Vincent

C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon ! (Anonyme)

C’est en restant au pied du mur qu’on ne voit que le mur (Anonyme aussi)

Posté(e)

Hello zebulon_

 

Je suis NUL en Ouvrages d'Art MAIS j'adore tes commentaires !

 

Je les trouve REALISTES !!

 

Bye, lecrabe

Autodesk Expert Elite Team

Posté(e)

Bonjour,

 

 

La conception d'Ouvrages d'Art en 3D parait indispensable tant les formes peuvent être variées et complexes.

 

Cependant les OA ne se limitent pas aux ponts: je travaille dans les aménagements hydro-électriques et même si le béton constitue une bonne partie des ouvrages, il nous faut gérer une multitude d'équipements (turbines, pompes, HVAC, vannes, matériel hydraulique, réseau divers, auscultation ...).

Les ouvrages également peuvent être variés : barrages, tunnels, pistes d'accès, prises d'eau, murs de soutènement, digues,...

Les terrassements peuvent aussi être considérés comme des ouvrages lorsqu'ils constituent des bassins, des évacuateurs...

L'environnement faisant partie intégrante du projet, on ne peut concevoir un aménagement hydro sans en tenir compte et en l'intégrant dans le modèle.

 

Le BIM est une bonne opportunité pour les entreprises d'avoir accès au phasage parfois complexe, au BE d'exploiter un seul modèle 3D dont sont issus tous les plans d'EXE et à l'exploitant de pouvoir gérer sont matériel et ses interventions de maintenance.

 

La maquette complète BIM est difficile à mettre en place tant les logiciels nécessaires sont variés : Modélisation avec REVIT pour les ouvrages simples, Inventor/SolidWorks/Rhino pour le GC complexe, Civil 3D/Covadis/Mensura pour la Topo, 3DS MAX pour images réalistes...

 

Pour l'instant nous sommes toujours à la recherche de la formule miracle. Notre workflow est opérationnel, mais messieurs les éditeurs de logiciels encore un effort pour le hors-standard !

 

@+

Posté(e)

Bonjour,

 

En effet, je parle pour ma chapelle, à savoir les ponts.

 

Le BIM est une bonne opportunité pour les entreprises d'avoir accès au phasage parfois complexe, au BE d'exploiter un seul modèle 3D dont sont issus tous les plans d'EXE et à l'exploitant de pouvoir gérer son matériel et ses interventions de maintenance.

 

C'est vrai, mais il y a encore du chemin à faire pour avoir un seul modèle 3D dont sont issus tous les plans. Pour l'instant, les plans de coffrage issus d'un modèle 3D sont encore assez dégueulasses, mais il y a du progrès.

 

Et quand on dit tous les plans, c'est y compris les plans de ferraillage et les nomenclatures ? En effet, un pont BA ou BP en exécution prend plus de temps à ferrailler et à câbler qu'à coffrer. La question est de savoir jusqu'à quel niveau de détail on peut pousser la modélisation. Si on dessine chaque ferraille en 3D, le modèle va vite devenir inexploitable, d'une part parce que c'est trop lourd, d'autre part parce que, graphiquement, ça devient vite un paquet de nouilles.

 

Amicalement

Vincent

C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon ! (Anonyme)

C’est en restant au pied du mur qu’on ne voit que le mur (Anonyme aussi)

Posté(e)

Bonjour,

 

Nos plans de coffrage sont issus de coupes et de vue générées à partir d'un modèle 3D.

Les logiciels SolidWorks ou Inventor permettent une définition précise et propre des volumes à l'instar de pièces mécaniques (ils sont fait pour).

Par contre, jusqu'à présent nous n'avons pas trouvé le gain et l'intérêt de dessiner le ferraillage en 3D. Un projeteur béton armé s'en sort très bien "à la main" sur AutoCAD avec l'assistance de routines spécifiques.

 

C'est malheureusement à cette phase d'étude qu'on rompt le lien entre le modèle 3D et les plans. Il s'agit de BIM Niveau 2a (travail collaboratif avec échange de maquette numérique dans une seule direction).

Le progrès est tout de même important avec une conception 3D des ouvrages: 1 seul fichier de référence à mettre à jour, une visualisation simplifier pour les différents intervenants et le début d'une passerelle pour les calculateurs, les dessinateurs, le service communication...

 

@+

Posté(e)

Bonsoir à toutes et tous,

 

Assez d'accord avec toi zébulon_, pour les ouvrages "simples" de GC, mais ce n'est pas toujours le cas, très belle illustration de JMBZ38 , merci !wink.gif

 

Notre workflow est opérationnel,

 

Que veux tu dire par là STP ?

 

mais messieurs les éditeurs de logiciels encore un effort pour le hors-standard !

 

Oh Oui oh oui !!biggrin.gif

Vincent, magnifique tes ouvrages, mais il y a longtemps que je le sais,...cool.gif

Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b

https://www.linkedin...3%ABt-95313341/

Posté(e)
Vincent, magnifique tes ouvrages

 

merci, j'essaye d'apporter une plus-value pour me démarquer :)

 

Amicalement

Vincent

C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon ! (Anonyme)

C’est en restant au pied du mur qu’on ne voit que le mur (Anonyme aussi)

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