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Pour ou contre le code source libre ?


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Posté(e)

En tant que fournisseur de produits et services informatiques, le logiciel à code source libre, l'environnement Linux, ça vous emballe ou ça vous inquiète? Avez-vous une opinion sur le sujet? Chose certaine, vous devriez!

 

Que deviendrait en effet votre entreprise si, du jour au lendemain, tous les logiciels et produits propriétaires que vous revendez à vos clients disparaissaient ? Il n'y aurait, dans ce monde libre, plus de logiciels Microsoft à vendre et à supporter… Il n'y aurait probablement plus d'ordinateurs de

marque à revendre à vos clients, juste des clones à assembler au besoin de chacun d'entre eux. Fini Oracle, PeopleSoft, FileMaker, Symantec, bienvenue les logiciels libres téléchargeables sur Internet ou vendus à prix symbolique sur CD.

En poussant le concept à son maximum, le gros bon sens veut que s'il n'y a plus de logiciels à vendre… il n'y a carrément plus de revendeurs. Soyons conséquents: quelle logique d'affaires y aurait-il à faire le commerce de produits gratuits ? Le revendeur tel que nous le connaissons aujourd'hui avec (ou sans) pignon sur rue n'aurait, de fait, aucune raison d'exister. Il se transformerait probablement en firme-conseil, en intégrateur, en centre de support ou en maison de formation. Mais ça n'arrivera certainement pas du jour au lendemain.

 

Si le mouvement libre prend davantage d'ampleur et rejoint plus massivement les consommateurs, le moins que l'on puisse dire, c'est que votre quotidien changerait de façon draconienne. Que deviendrait le rôle du revendeur dans un univers dominé par le logiciel libre? Eh bien, ce serait de toute évidence d'ajouter de la VALEUR, sous la forme de conseils, de support, de formation, de personnalisation. Dans un monde sans logiciel, ni matériel propriétaire, le rôle du revendeur informatique ne se limiterait plus à la simple fonction d'intermédiaire entre quelques grandes multinationales et les consommateurs.

 

S'il n'existait plus de logiciels propriétaires, le code circulerait librement. Les meilleurs développeurs qu'ils soient amateurs, étudiants, indépendants, en entreprise, petite, moyenne ou grande, ici ou ailleurs, les intercepteraient, assembleraient les meilleurs bouts de codes et mini-applications pour créer des logiciels fort probablement similaires à ceux qui se vendent aujourd'hui sur le marché. Le rôle du revendeur serait de mettre la main sur les différents logiciels requis par leurs clients afin de les assembler, les personnaliser, les intégrer dans un système, un réseau ou un environnement. Vous passeriez votre temps sur Internet à rechercher des logiciels, à les télécharger, à les tester, à les installer chez vos clients, les supporter. Vous pourriez peut-être envisager revendre vos propres collections de logiciels et seriez probablement tenté d'y mettre votre griffe, votre marque. Vos revenus ne proviendraient plus d'un pourcentage sur les ventes de produits, mais sur la prestation de services de recherche, d'assemblage, de support et de formation. Pensez-vous vraiment que ce jour va arriver ? Permettez-moi d'en douter.

 

La force des grandes corporations, des multinationales de l'informatique et des éditeurs de logiciels propriétaires, c'est leur marketing. C'est le sentiment de confiance, d'appartenance ou de respect qu'ils créent, suscitent ou méritent envers les consommateurs. Les grands constructeurs informatiques et les éditeurs de logiciels analysent le marché, créent des produits qui répondent, généralement, à des besoins bien réels. Ils créent de la demande, investissent le marché, le domine dans certains cas. Ils font connaître leurs marques, leurs produits, les annoncent, les publicisent.

 

Ce sont, pour vous, des partenaires commerciaux en bonne et due forme puisque les dollars, l'ingéniosité et l'énergie qu'ils investissent pour faire connaître leurs marques et produits contribuent à vos revenus. Imaginez un instant une boutique informatique sans marque de commerce, sans logos nulle part, sans affiches. Imaginez votre commerce sans tout le matériel promotionnel de point de vente, tous les programmes d'intéressement pour vos vendeurs, tous les budgets de marketing coopératif que vous fournissent les grands éditeurs de logiciels et de matériel propriétaire.

 

Les consommateurs sont pris dans leurs habitudes, la plupart des gens sont réfractaires au changement. Non, croyez-moi, le monde de consommation dans lequel nous vivons n'est pas sur le point de s'écouler.

 

 

l'ACADien ! http://img124.exs.cx/img124/7999/start.gif

Posté(e)

J'écris quand même moins bien et plus court. Mais voila mon opinion.

 

A part une ou 2 exceptions, on n'est encore très très loin du tous libre.

 

Avantages de proprio:

- plein d'emplois

- le produit évolue sauf en cas de faillite de la société.

 

Pas contre le libre a des qualités que le propriétaire n'as pas.

- format ouvert pour une meilleure communication

- des dev plus a l'écoute de nos besoins

- ca fait réagir les multinationales qui doivent faire des vrais progrès dans leurs soft

-

 

 

Le but d'une entreprise et quand même de produire et + les gens sont qualifié meilleurs la production est.

Au lieu d'acheter 35'000Euros des mises a jour, il est évidemment plus intéressant de former pour la même somme les employés qui serons plus productif.

Cette somme ne payera des dev, mais des formateurs. Il y a transfert d'argent vers un autre endroit.

 

 

De plus, je préfère avoir un revendeur qui va passé du temps à se renseigner sur ce qui existe de mieux pour nous. Que qqun qui doit passé sont temps à courir après des clients pour qu'ils achètent des licences afin de faire sont chiffre.

 

Le gros problème, c'est:

Qui est d'accord de dev des produit gratos?????

 

Je suis pour le libre dans une certaine mesure,

 

[Edité le 07.04.2004 par Krynn]

Posté(e)

Le but d'une entreprise et quand même de produire et + les gens sont qualifié meilleurs la production est.

Au lieu d'acheter 35'000Euros des mises a jour, il est évidemment plus intéressant de former pour la même somme les employés qui serons plus productif.

Cette somme ne payera des dev, mais des formateurs. Il y a transfert d'argent vers un autre endroit.

 

Tout a fait d'accord avec toi mais attention à ce qu'on ne prenne pas trop l'habitude d'avoir tout pour rien.

 

Parce que le risque est aussi que les entreprises ne veulent plus payer ni pour les logiciels ni pour les services (formation, conseil...).

 

 

 

Posté(e)

Bonsoir à Toutes et à Tous,

 

C'est un bien grand débat, que lance là, notre ami Pako.

 

Il est évident que les produits gratuits n'ont qu'un seul but :

DEVENIR PAYANT.

Tant qu'on est dans la cour de la maternelle, on échange nos billes,

en arrivant au collège, on fait du troc,

le lycée se présente et, on est les rois du pétrole et on va tout casser !!!

je vous passe les différentes phases, mais la dernière est que,

vu le temps qu'on y passe,

vu la technicité acquise,

vu l'intérêt des gens pour votre travail,

on se dit, et c'est fondé, qu'on pourrait en vivre, ça me paraît pas associal.

 

Bien sûr, le déchet est grand, tout au long de la route,

mais c'est bien ainsi que sont nées toutes ces grandes sociétés

qui sont aujourd'hui concurrencées par le quidam moyen (supérieur).

 

Je vous laisse réfléchir là dessus:

Donnez un Gyrophare à quelqu'un,

au bout de combien de temps prendra t'il la bande d'arrêt d'urgence

pour doubler tout le monde ?

 

amicalement,

signé : un pessimiste positif

 

 

 

 

 

Posté(e)

Je ne suis pas fournisseur mais utilisateur profesionnel de logiciel informatique.

Je suis surpris que le secteur de la CAO/DAO soit le seul secteur où le Logiciel Libre ne perce pas.

Pourquoi?

Poids des Habitudes?

des Formats Propriétaires de nos travaux?

 

J'ai toujours milité pour un renversement de cette situation.

 

Aujourd'hui la CAO s'est surtout sous Windows (tres peu sous Mac) et surtout pas sous Linux

 

Aujourd'hui en France la CAO c'est beaucoups Autodesk (Autocad, Inventor) un peu SolidWorks un peu Archicad (en Archi) un peu Bentley Descartes (en carto)...

Mais aux US, la situation est differente: Autodesk lutte avec bentley en AEC...mais le Logiciel Libre est pratiquement ignoré

 

J'ai applaudi quand s'est créé OpenDWGAlliance en 1998...un peu moins aujourd'hui en raison des limitations que ce groupe a imposé à la diffusion de ces "Libraries"

 

Je pense que des projets manifest comme Lx-Viewer http://lx-viewer.sourceforge.net/index.php ou Qcad http://www.ribbonsoft.com/qcad.html devraient etre beaucoup plus connus et soutenus.

 

Voila juste un cri du coeur,...en vrac... je ferais mieux la prochiane fois

Posté(e)

Bonjour,

 

"Le monde libre", c'est effectivement un vaste débat qui ne saurait se fermer au monde informatique ...mais restons dans l'informatique.

 

Une des raisons majeure pour laquelle Linux a vu le jour (on me démentira si je me trompe) c'est l'existence de Microsoft et de Mac.

Imaginons que les deux "mastodontes payants" n'existent plus, alors la le champs devient véritablement libre devant ceux qui restent.

Or, toute notre société est basée sur l'économie de marché donc, il est facile de deviner ce que ferait celui qui reste ...

 

Tout se paye en ce bas monde, d'une façon ou d'une autre, et nul n'est libre parce que conditionné aux lois du marché.

 

... D'ailleurs pour télécharger un logiciel dit "libre" ne faut il pas payer 1- du matos, 2 - une ligne téléphonique à France Télécom et 3 - un droit d'accès à Internet ? ... il y a forcément quelqu'un qui paye ...

 

Mais c'est tellement sympa d'imaginer un "monde libre".

 

Je me joins au club des pessimistes positifs ...(c'est combien la carte d'adhésion ?)

et je file m'acheter un gyrophare (car personne ne m'en donnera un) pour faire le test ...

Posté(e)

Je suis pour le logiciel libre, pour un monde libre.

 

De l'importance du Logiciel Libre

Sean Cohen

 

Aujourd'hui je vais parler de logiciels, de pourquoi l'aspect logiciel de votre ordinateur est important, des différents types de logiciels, et pourquoi vous devriez y porter une attention toute particulière (et ce qui que vous soyez et quelle que soit votre activité). Aussi sensationnaliste que cela puisse paraître, vous devriez vous en soucier tout simplement parce qu'un jour il est fort possible que vous n'ayez plus le droit d'écouter vos MP3, de lire vos documents Word ou d'envoyer des messages à des amis par le net. Vous pensez peut-être que vous pourrez accomplir ces tâches simples à tout jamais parce que, comme l'immense majorité, vous croyez que vous êtes propriétaire de la plupart des données stockées sur votre ordinateur.

 

C'est là que vous vous trompez.

 

Avec un peu de chance, cette petite histoire devrait vous rendre conscients de l'importance des politiques et des libertés associées ou non aux logiciels, en plus de leurs caractéristiques purement techniques. Voyez-vous, non seulement vous n'êtes pas l'heureux propriétaire de votre copie de MS Word, de ce nouveau jeu que vous avez acheté, ou encore de votre lecteur multimédia, mais vous n'êtes même pas propriétaire des moyens d'accéder à vos données. "Mais je serai toujours propriétaire de mon ordinateur, il est à moi! Personne ne peut m'empêcher d'écouter ma collection de MP3 (obtenus légalement) !" vous entends-je crier. Pas tout à fait. Voire même pas du tout. Mais pour éclaircir ce point nous devons tout d'abord nous plonger dans le monde obscur des licences logicielles.

 

La "licence logicielle" (voyez cela comme un accord formel, conceptuellement similaire à un contrat, bien que légalement très différent) est devenue la forme la plus commune de distribution de logiciels. Lorsque vous installez un nouveau programme sur votre ordinateur, vous vous souvenez peut-être qu'on vous invitait à cliquer sur "J'accepte" ou quelque chose de similaire. C'était une invitation à "signer dans la case prévue à cet effet", à formaliser votre acceptation des conditions explicitées dans la licence. Vous êtes légalement lié par cette licence, même si cela n'a pas encore été grandement mis à l'épreuve au tribunal. Il est important de savoir que même si ce n'est pas vous qui avez cliqué sur "J'accepte", en tant que propriétaire de votre ordinateur vous êtes légalement responsable de l'application des termes de la licence. Assurez vous de bien savoir ce que vous avez d'installé sur votre ordinateur ; cela inclut les logiciels préinstallés par l'assembleur, bien qu'il n'y ait apparemment aucune justification légale au fait que ce soit un commercial de chez Dell qui aie accepté la licence pour vous.

 

Au grand désespoir de l'industrie informatique, je vais adopter une approche simplifiée du problème et répartir toutes les licences logicielles existantes en deux catégories, que nous appellerons "Ouverte" et "Fermée". Je ne ferai aucun jugement ou a priori sur le prix ou sur les mérites techniques des logiciels distribués sous telle ou telle licence. Beaucoup de gens ont des croyances très fortes à ce niveau, et une discussion des avantages et des inconvénients de chaque licence dépasserait largement la longueur de cet article. Commençons avec les licences "Fermées", puisqu'elles sont actuellement les plus répandues.

 

Les licences fermées sont (la plupart du temps) très restrictives sur ce que vous avez (ou non) le droit de faire avec le logiciel. Typiquement, vous n'avez le droit d'utiliser qu'une seule licence par ordinateur, vous n'avez pas le droit de passer le logiciel à vos amis, et vous n'avez certainement pas le droit de le revendre. De plus, il vous est interdit d'apporter la moindre modification au logiciel en lui même.

 

Arrêtons nous un instant et examinons de plus près notre programme de lecture de MP3. Nous voyons à présent que non, nous ne sommes pas les propriétaire du programme qui nous permet d'écouter notre album Best of Céline Dion, bien que nous ayons payé et pour le logiciel et pour l'album en question (devinez quel achat je regrette le plus). Et qu'en est-il de baladeurs comme l'iPod ou l'Archos? Il doit certainement être possible de "posséder" un tel appareil? Là encore, la réponse est oui et non. Bien que vous ayez acheté la boite pleine d'électronique, vous n'avez acheté qu'une licence d'utilisation du logiciel se trouvant dans le juke-box. Nous n'avons payé que pour avoir le droit d'utiliser le programme.

 

La chose importante à retenir est qu'avec la plupart des licences logicielles fermées, on ne vous vend rien que vous pouvez garder. On ne vous vend que le droit d'utiliser le logiciel dans des circonstances très particulières. Si je stipule dans la licence d'un jeu d'échecs une clause "ce jeu ne peut être utilisé que si vous vous mettez un slip vert fluorescent sur la tête," légalement ceux qui n'en portent pas n'ont pas le droit d'exécuter le programme. Et ce même après qu'ils m'aient payé pour obtenir une licence. C'est là que la nuance entre vendre des licences (location) et vendre un logiciel (achat) devient importante. Quand les gens disent "Je vais acheter une copie de Photoshop," ils devraient dire "Je vais acheter une licence m'autorisant à utiliser Photoshop, en espérant que je remplisse toutes les conditions stipulées dans le contrat de licence." L'achat implique la propriété, et nous savons tous que si nous pouvons faire ce que nous voulons de la 306 coupé cabriolet que nous avons acheté au garage au coin de la rue, nous n'avons pas le droit de monter des pneus lisses et un aileron de compétition sur une voiture louée chez Europcar. Dans ce dernier cas, nous nous sommes mis d'accord avec l'entreprise sur un ensemble de conditions dans lesquelles nous pouvons utiliser une de leurs voitures, contre paiement. Si nous ne respectons pas les termes de notre accord (par exemple en changeant les pneus et en abaissant la suspension), alors Europcar a parfaitement le droit de nous interdire d'utiliser son véhicule. Je pense que vous commencez à saisir l'idée.

 

A ce stade, la plupart des gens diront "Et alors? Je fais tourner MS Word/Windows. Il fait ce dont j'ai besoin. Pourquoi est ce que je devrais m'inquiéter? Ils ne peuvent pas venir chez moi et m'embarquer mon ordinateur." Cela nous mène vers le point suivant: le contrôle. Lorsque vous utilisez un logiciel sous une telle licence, vous avez très peu, voire pas de contrôle sur le logiciel. Je ne parle pas de pouvoir choisir l'économiseur d'écran ou la taille de la police de caractères, je parle de contrôle sur la façon dont le programme lui même fonctionne. Si un jour Apple décide que son système d'exploitation ne permettra plus de lire ou écrire des mails normaux, mais seulement des "Apple mails" (ou iMail ;), alors vous pouvez parier tout ce que vous avez que vous aurez très peu de recours pour l'en empêcher. "Dans ce cas je continuerai d'utiliser l'ancienne version - Ils ne peuvent pas changer ce que j'ai déjà," marmonnez vous en espérant que je ne vous entende pas. Vous avez raison, ils auraient probablement du mal à vous trouver, néanmoins ils sont bien dans leurs droits de rendre illégal le fait d'utiliser des anciennes versions de leur logiciel. Je suis bien conscient que je parle principalement à des gens utilisant une version de Windows acquise "peu officiellement," mais restez quand même. En ignorant cette possibilité qu'ils ont de modifier les conditions d'utilisation de votre licence actuelle (oui, ils en ont le droit, c'est stipulé dans la licence originelle), vous êtes maintenant contraints d'utiliser des logiciels vieillissants et obsolètes. Youpie. Vous savez combien de banques dans le monde utilisent encore OS/2 ?

 

Voyez vous, la façon dont les MP3 que vous écoutez permettent de stocker toute cette richesse musicale dans un si petit espace a été à l'origine développée et (très gentiment) publiée par le Fraunhofer Institute. Mais bien qu'ils nous aient donné les instructions pour utiliser leurs algorithmes pour stocker de la musique, cela ne signifie pas qu'ils nous laissent l'utiliser à notre guise. Loin de là. Saviez vous que toute société qui vend un produit utilisant la technologie MP3 doit verser une rétribution au Fraunhofer Institute? Voila qui paye bien, et tant mieux. Mais saviez vous qu'ils ont également le droit de vous empêcher d'utiliser leur technologie? Hmm... Cela signifie que, même si nous savons très exactement comment la technologie MP3 fonctionne, les gens qui possèdent les "droits" sur cette technologie conservent le contrôle sur qui peut l'utiliser. Peut être qu'un jour ils décideront qu'ils ne veulent plus que personne ne l'utilise, que tout le monde doit passer au MP4. Puis au MP5. De cette manière le Fraunhofer Institute maintient toujours un contrôle.

 

Les programmes que vous utilisez actuellement ont des fonctions qui vous plaisent, et accomplissent leurs tâches d'une façon qui vous est devenue familière. Une version future pourrait être totalement différente, mais parce que vous utilisez les algorithmes appartenant à d'autres pour stocker vos données, ils garderont le contrôle total sur vos productions. Il n'y a aucun moyen de changer cela. Nous nous sommes fourrés dans un beau guêpier.

 

"Oui mais ils n'enlèveront jamais (fonctionnalité ABC) de (programme XYZ) parce qu'ils savent que s'ils le font je changerai de logiciel." Oui, c'est presque vrai, bien joué. Nous commençons à voir ce qu'ils contrôlent vraiment : la communication. Lorsque j'écris un article sur papier, je peux sans problèmes admettre que n'importe quel francophone lettré pourra décider de déchiffrer ce que j'ai gribouillé sur ma feuille. Chacun est capable, s'il le souhaite, d'apprendre à lire le francais afin d'avoir accès à mon document. Je peux donc être certain qu'il n'y a aucune barrière artificielle qui pourrait m'empêcher de communiquer par écrit. Néanmoins, la technologie a amoindri le potentiel de l'écriture sur papier, et je me suis mis à taper mes rapports pour l'école sur un Commodore 64 flambant neuf. Je me souciais peu de la façon dont étaient stockés ceux-ci, puisque je n'avais aucune intention de les communiquer sous forme électronique. Un message apparaissait "Veuillez insérer une disquette", c'est ce que je faisais. Si je voulais revoir mon rapport, il me suffisait de remettre la disquette et de cliquer sur "Ouvrir". La seule alternative était l'impression sur papier.

 

De nos jours, les choses sont un peu plus compliquées. Il m'apparait comme superflu de taper un article, l'imprimer et l'envoyer physiquement à quelqu'un alors que je peux envoyer une copie sous forme "digitale" à qui je veux. Alors j'y vais, j'écris mon article avec MS Word et je l'enregistre, probablement au format "Document Microsoft Word". C'est la que commencent les problèmes. Personne au monde ne sait vraiment comment ouvrir un "Document Microsoft Word", à l'exception de Microsoft. Il n'y a rien d'illégal en cela, de même qu'il n'y avait rien d'illégal à ce que mes rapports soient lisibles par mon Commodore 64 et pas par l'Atari de mon voisin. Le problème actuellement est que quelqu'un voulant être absolument certain qu'il puisse lire un document Word correctement est obligé d'utiliser Word, et donc de payer une licence, vendue exclusivement par Microsoft. Bien sûr, certaines personnes ont réalisé un travail impressionnant en réussissant à deviner partiellement la structure des documents Word (OpenOffice.org par exemple), mais elles ne sont jamais à cent pour cent certains de leur travail. Aujourd'hui, nous devons payer quelqu'un pour pouvoir communiquer entre nous, sous forme écrite mais aussi sous forme musicale. Ce n'est pas particulier aux articles et aux mémos de bureau, la situation est la même pour les CDs et les DVDs. Si vous développez une méthode permettant de produire un CD pouvant être utilisé sur une chaine hi-fi normale, vous devez verser des royalties. Pas d'exceptions.

 

Je vais m'éloigner un peu des logiciels et vous parler d'une chose nommée "Standards." Un standard est simplement une manière pour quelque chose de fonctionner. MP3 est un standard. DVD est un standard. PDF est un standard. Le tournevis cruciforme est un standard. HTML (le langage des pages du web) est un standard. Un standard est ce à quoi les gens font référence quand ils disent "Tu sais quoi? Je pourrais faire un lecteur MP3 vraiment génial. Voyons comment faire ça." Les standards me permettent d'acheter une roue qui ira sur ma voiture, et un boulon qui correspond à mon écrou. La plupart du temps on peut simplement consulter un standard - tel que la vis à tête cruciforme - et dire "Maintenant, je peux construire un tournevis cruciforme, parce que je peux voir comment cela fonctionne." Malheureusement, dans le monde de l'informatique, il est possible d'avoir des "Standards fermés," qui nous empêchent de "voir" comment une chose fonctionne. Si la personne qui a conçu cette chose ne vous dit pas explicitement comment elle fonctionne, vous ne pourrez pas l'imiter avec une certitude absolue. Par exemple, si vous vouliez créer un programme qui pourrait enregistrer des documents Microsoft Word, vous auriez sans doute une conversation similaire à celle-ci:

 

* Vous: Allo? Oui, j'aimerais savoir comment les documents Microsoft Word sont sauvegardés ; voyez vous, j'essaye...

* Microsoft: Vous aimeriez savoir... quoi?

* Vous: J'aimerais savoir comment les documents Microsoft Word sont sauvegardés ; j'essaye de...

* Microsoft: Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas divulguer cette information.

* Vous: Pourquoi?

* Microsoft: C'est un secret industriel. C'est notre propriété intellectuelle.

* Vous: Mais j'ai pour 10 ans de rapports, d'articles, de notes, de photos, de musique et d'autres données chères enregistrées au format Microsoft Word. J'ai perdu ma copie de Microsoft Word, alors je vais demander à un ami informaticien de...

* Microsoft: Je suis vraiment désolé, mais vous allez devoir acheter une nouvelle copie de Word si vous voulez accéder à vos fichiers.

* Mais je peux lire mes MP3s sans avoir à acheter quoi que ce soit (excepté les CDs originaux, bien sur)!

* Microsoft: Oui, mais MP3 est un standard documenté. Chez Microsoft nous croyons en un contrôle strict de notre propriété intellectuelle.

* Vous: Mais je ne veux pas acheter une copie de Word.

* Microsoft: Dans ce cas, je ne peux pas vous aider.

* Vous: Mais si Word est un standard, est ce que tout le monde ne devrait pas savoir comment il fonctionne?

* Microsoft: Je suis désolé, mais toute personne souhaitant utiliser des documents Microsoft Word doit nous acheter une copie de Microsoft Word.

* Vous: Bon, dans ce cas, pourriez vous les convertir pour moi?

* Microsoft: Non. Si vous souhaitez travailler avec des documents Word, vous devez acheter Microsoft Word.

* Vous: Donc si un ami m'envoit un document Word par courriel, je dois acheter Word pour pouvoir lire ce que mon ami m'écrit?

* Microsoft: Oui monsieur.

* Vous: Je vois. Vous savez que dans mon pays on en a pendu pour moins que ça?

* Microsoft: *clic*

* Vous: Allo?

 

A l'issue de cette conversation, il vous reste pour dix ans de rapports, d'articles, de notes, de photos et de musique enregistrés dans un format que personne ne sait ouvrir avec certitude tout en restant dans la légalité. Je vais le répéter, ce type de restriction n'est pas illégal. Aucune entreprise n'est obligée d'expliquer le fonctionnement de ses programmes, et ells ne sont certainement pas obligées de nous laisser copier leur programme comme nous le voulons. L'utilisation de ces Standards Fermés conduit à ce que l'industrie connait de plus en plus: l'enfermement des clients. C'est une stratégie très utilisée par les grands éditeurs de logiciels : vous devez continuer à acheter les produits de la même entreprise si vous voulez continuer à utiliser des logiciels à jour, et vous êtes dans la m.. si l'entreprise décide de retirer une fonctionnalité dont vous dépendez ou si elle refuse d'octroyer une licence à une entreprise avec laquelle vous devez collaborer. Et elle pourrait également poser de gros problèmes aux utilisateurs d'anciennes versions - comme IBM qui refuse de supporter OS/2 - avec comme conséquence de laisser ceux qui utilisent encore ces logiciels se débrouiller seuls. Si les éditeurs de logiciels décidaient de ne pas intégrer un "Enregistrer sous ... Texte brut" (par exemple) dans leurs produits, vous ne pourriez pas les abandonner du tout. Ce principe s'étend à quasiment tout. Les spécifications des "Réseau Microsoft Windows" (alias NetBEUI), utilisés dans une grande majorité de réseaux domestiques, sont encore à ce jour totalement secrètes, laissant ceux voulant travailler avec ce système dans le noir, forcés d'en deviner le fonctionnement pour interagir avec (bravo à l'équipe de SAMBA).

 

Alors, comment pouvons nous effectivement avoir le contrôle des fichiers que l'on enregistre? Comme je l'ai dit précédemment, certaines entreprises publient les spécifications de leurs formats de fichiers - Adobe et ses fichiers PDF, le Fraunhofer Institute avec le MP3 - nous permettant ainsi de créer des outils permettant de lire nos MP3s, ou de les convertir en un CD audio. Bien que ces entreprises conservent leur droits intellectuels sur ces formats, elles nous donnent accès à leurs entrailles en gage de leur bonne volonté. Devrions nous donc n'utiliser que des formats bien documentés? Pas tout à fait. Comme nous l'avons découvert précédemment, si vous utilisez les algorithmes d'un autre pour stocker des données (que ce soit des photos, de la musique ou des rapports), celui-ci conserve le droit de décider qui peut utiliser ses algorithmes. C'est assez fourbe. Moi, en Australie, je peux écrire un article et l'envoyer à un ami au Spalaxstan. Mais en raison d'un embargo, Microsoft interdit la vente de ses produits là bas. J'utilise le format d'un autre (Microsoft), et je dois dépendre sur la capacité et la volonté de cette tierce partie de fournir à mon ami un moyen de consulter mon article. C'est un pari risqué que je fais. Bien sur, je pourrais enregistrer mon article sous forme de discours, l'enregistrer au format MP3, dont je connais la structure, et lui envoyer. Mais le Fraunhofer Institute pourrait placer une restriction d'exportation de produits utilisant MP3 sur le Spalaxstan. Retour à la case départ.

 

Alors, à qui est ce que je peux acheter un logiciel, puis en faire absolument ce que je veux? Techniquement, personne. Mais il y a des gens qui en donnent librement.

 

Je vais vous livrer un petit secret. Certains standards crées par de grandes corporations, tels que le PostScript d'Adobe, le prédécesseur du PDF, sont donnés librement, au vrai sens du terme. Aucune clause cachée. On nous a donné la documentation complète du standard, sur la façon de lire, écrire, transmettre et imprimer des documents PostScript, sans que nous ayons à payer de royalties. Et cela restera le cas à jamais, car Adobe ne peut pas rétracter ce généreux don. Si Adobe Corporation s'écroule, nous pourrons toujours utiliser nos documents PostScript en toute légalité. C'est une Bonne Chose.

 

Le second type de licence logicielle que j'avais mentionné en début d'article est le type "Ouvert." La plupart des licences ouvertes, à quelques différences mineures près, vous autorisent à copier, retirer, modifier ou recouvrir de fromage vert ce que vous voulez. Elles donnent le logiciel. Vous devrez peut-être payer pour la copie initiale du logiciel, mais une fois que vous avez cliqué sur "J'accepte" pendant l'installation de Red Hat Linux, vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez. S'il y a une fonctionnalité que vous aimeriez bien, vous (ou un ami vivant au coin de la rue qui sait faire ce genre de choses) pouvez l'ajouter. Si vous voulez ajouter beaucoup de fonctionnalités et le revendre à quelqu'un d'autre, vous avez aussi le droit. Si l'entreprise qui développait le logiciel coule, vous ou n'importe qui d'autre peut créer une entreprise et vendre une version améliorée de ce logiciel. Ou bien vous pouvez simplement continuer d'utiliser OpenOffice.org, avec la certitude absolue que vous pourrez toujours avoir accès à vos documents, quelles que soient les circonstances. Voyez-vous, le logiciel "libre", par sa nature même, permet à tout le monde de savoir comment le logiciel fonctionne. Cet esprit de "Liberté" est basé sur l'idée que personne ne devrait être contraint de dépendre sur une tierce partie pour pouvoir utiliser ce qui leur appartient.

 

Vous vous souvenez de ce qu'est un "Standard"? Il existe des "Standards Ouverts." Vous voyez probablement ou cela mène, mais je vais néanmoins l'expliciter. Un standard ouvert définit comment une chose fonctionne, mais n'appartient à personne. Bien sur, il peut y avoir une organisation à but non-lucratif chargée de tenir à jour une référence. Mais personne ne doit payer qui que ce soit pour écrire une page HTML, puisque c'est un standard ouvert.

 

Maintenant imaginez le pouvoir obtenu en combinant les logiciels libres et les standards ouverts. Tout le monde pourrait communiquer librement, sans dépendre de personne d'autre.

 

Cela existe déjà. Ca s'appelle l'Open Source et le Logiciel Libre.

 

Personne ne pouvait jamais accéder (légalement) à suffisament d'informations pour lire à la perfection un document Microsoft Word, ou vendre un lecteur de MP3 sans payer des royalties. Mais l'heure ou je vous parle, des milliers de logiciels lisent et écrivent (à la perfection) des documents OpenOffice.org, des fichiers audio OGG Vorbis, des images PNG et une quantité innombrable d'autres formats ouverts. Imaginez que le Ministère des Finances stocke ses données au format Microsoft Excel, et que Microsoft fasse faillite. La situation serait alors bien plus que simplement gênante.

 

Les standards "Ouverts" sont la propriété de la communauté. Votre propriété. Celle de vos voisins. Celle de votre patron et de votre meilleur ami. Il n'y a pas de rançon à verser parce qu'ils appartiennent à tout le monde. Pourquoi cela arrive-t-il? Il y a des gens qui croient qu'en partageant nos connaissances nous pouvons créer des choses plus grandes et meilleures que si nous travaillons seuls dans notre coin.

 

Ces standards existent, et sont disponibles facilement. Allez essayer OGG Vorbis à la place de MP3. Essayez OpenOffice.org à la place de Microsoft Office. Essayez linux à la place de Windows. Ce n'est pas une question de politique, c'est une question de savoir si vous - en tant qu'individu, organisation ou entreprise - pensez qu'il est bon de dépendre d'une tierce partie pour l'accès à vos données. Il n'y a que la liberté à gagner.

 

Le logiciel "Libre", cela entraine la liberté. Ne vous laissez pas enfermer simplement parce qu'il parait plus simple de se laisser faire. Ne laissez pas d'autres contrôler votre vie. Oui, vous pouvez travailler tout aussi bien, voire même mieux qu'avant, et vous avez la garantie de garder le contrôle.

 

Article originel écrit par Sean Cohen pour OSNews.

 

Traduit en français par David Anderson.

 

Relectures et suggestions par Adrien Kunysz, Thomas Petazzoni, Alexandre Belloni, Nicolas Bouillon et Stéphane Martin

 

Posté(e)

C'est un bien grand débat,

 

Effectivement, Didier !

Ce sujet souligne la semaine québécoise de l'information libre...

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Voici quelques références utiles pour ceux et celles qui s'intéressent au sujet :

 

Calendrier Liinux Québec

www.linux-quebec.org/cal/

 

Conférence PHP Québec

conf.phpquebec.org/

 

FACIL (communauté Linux au Québec)

facil.qc.ca/

 

IM2/OPQ, le libre à Montréal

rym.waglo.com/wordpress

 

Information libre

www.cogitateurs-agitateurs.org/

 

Kumbit,hébergement autogéré

www.koumbit.org/

 

Linux Québec

www.linux-quebec.org/

 

Linux France

linuxfr.org/

 

Mozillazine

feedhouse.mozillazine.org/

 

Répertoire SourceForge

sourceforge.net/index.php

 

Robin Millette, page perso. & blogues

rym.waglo.com/wordpress

 

Semaine québécoise de l'information libre

semaine.facil.qc.ca

 

Yan Morin, page perso.

yansanmo.noip.org:8080/

 

p.s. M. Morin a une idée bien arrêtée sur les logiciels à code source libre :

" Je compare souvent les logiciels propriétaires à des aliments sans description des ingrédients ou à des médicaments sans approbation de chimiste sur la nature des composés chimiques qu'ils contiennents, dit-il. Comment peut-on savoir si l'aliment ne contient pas de drogues illégales, de produits toxiques, de produits auxquels nous sommes allergiques ? Il n'y a aucun moyen. Lorsqu'on installe un logiciel propriétaire sans distribution du code source, il n'y a aucun moyen pour nous de demander à un expert si le logiciel est bon ou pas. Résultat: des failles de sécurité, des virus, des espiogiciels... On pourrait aussi faire le rapprochement avec l'achat de maison et des vices cachés. Achetez-vous une maison dont le propriétaire refuse de vous faire visiter les pièces et refuse qu'un inspecteur vienne en vérifier l'état ? Voilà qui donne le ton."

 

;)

l'ACADien ! http://img124.exs.cx/img124/7999/start.gif

Posté(e)

Il y a des québécois qui sont pour le logiciel libre :)

 

Il y a des québecois qui sont pour le Québec libre ;)

  • 2 semaines après...
Posté(e)

FSM 2005 - La mondialisation de l'Open Source

 

Permettre l'installation de logiciel libre de droits sur l'ensemble du parc informatique mondial: c'est un des projets débattus la semaine dernière au Forum Social Mondial (FSM) de Porto Alegre, au Brésil, cette grande messe annuelle de "l'altermondialisation".

 

De tous les pays en voie de développement, c'est le Brésil qui reste le plus investi dans la démarche des logiciels libres. Ces deux dernières années, le Brésil a lancé des télécentres fonctionnants sur logiciels libres, implantés dans des quartiers difficiles, dont 120 dans la métropole de Sao Paulo, utilisés par 250 000 personnes. Le Brésil a un projet encore plus ambitieux : basculer 80% des postes de travail du gouvernement de Windows vers Linux pour économiser sur les droits versés et stimuler une industrie informatique locale.

 

Le rôle moteur du Brésil

 

"Free software" ne signifie pas cependant qu'ils sont gratuits; on peut les vendre, mais le prix est limité,

car n'importe qui peut les mettre au point même si cela peut prendre des mois.

Le rôle moteur du Brésil va être très important pour leur expension en Amérique Latine.

 

Au niveau mondiale, c'est internet qui reste le vecteur principale des logiciels libres. Georg Greve juge difficile de quantifier le succès des "softwares libres" dans le monde, mais 60% des sites Internet travaillent déjà sur des "Free Software" comme Apache.

 

La fin de Microsoft ?

 

Signe que cela inquiète Microsoft : la firme américaine a lancé mi-2004 des poursuites contre le responsable du projet gouvernementale de logiciel libre Sergio Amadeu pour des déclarations comparant les pratiques de Microsoft à celles de trafiquants de drogue pour leur faculté à habituer leurs clients à consommer de plus en plus de stupéfiants. La question est de savoir si le "software", technologie de base de notre société de protocoles de communication, doit être la propriété d'un monopole ou un modèle partagé, a souligné Sergio Amadeu....

 

 

l'ACADien ! http://img124.exs.cx/img124/7999/start.gif

Posté(e)

Je suis allé samedi dernier à une conférence sur le logiciel libre.

 

Je suis intéressé pas Linux.Je n'ai pas encore essayé, mais ça va venir.

 

J'ai acheté 3 CD au site Ikarios.com.Un CD de knoppix 3.7 international ,un de Freeduc-sup 1.0, et un de kaella 1.4. Le tout pour 7 euros.Je l'es ai reçu au bout de 5 jours.

 

Il n y a pas besoin d'installer.Juste insérer le CD dans le lecteur et redémarrer l'ordinateur.C'est ce qu'on appelle un CD d'amorçage ou un live-cd.

 

Mais il est possible d'installer sur le disque dur à partir du live-cd.

 

C'est conseillé de débuter sur Linux avec ces live-cd.

 

http://ikarios.com/

  • 2 semaines après...
Posté(e)

Merci Chati,

 

tramber, l'Alsacien de coeur, va y faire un petit tour.

 

Hop !

Bureau d'études dessin.

Spécialiste Escaliers

Développement - Formation

 

./__\.
(.°=°.)
Posté(e)

J'ai entendu sur la radio France Info qu'en Alsace,on y faisait du foie gras de cigogne :(

 

Bon, j'ai entendu ça le premier Avril : :laugh:

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