lili2006 Posté(e) le 11 février 2017 Posté(e) le 11 février 2017 Bonsoir à toutes et tous, Dans le cadre du nouveau référentiel de certification de l'ex "BTS Géomètre Topographe", soit le BTS MGTMN, disposant de plus de temps pour la partie numérique (au détriment du calcul topomètrique, on ne peut plus tout faire,...!!), je voudrais créer avec les étudiants une table de codes propre au lycée. Quelle orientation me proposez vous ? Je connais déjà la démarche pour créer une table perso de géocodif mais c'est plus dans la démarche "pédagogique" que j'aimerai avoir vos avis, expériences dans le domaine,...,... Merci d'avance, Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b https://www.linkedin...3%ABt-95313341/
Geo34 Posté(e) le 13 février 2017 Posté(e) le 13 février 2017 Bonsoir, vaste sujet en effet. Dans un premier temps, je leur ferai établir une liste d’éléments rencontrés sur le terrain. - Revêtements- Bord enrobé- Bordure- Béton- Talus (faut-il créer un haut de talus gauche et droit en fonction du sens de levé)- Réseaux linéaires (tout type)- Symbologie des réseaux (orientation sur 1,2 ou 3 point dimension etc …) Indication textuelle etc…De cette façon, ils commenceront à ressentir les besoins.J’introduirais ensuite une notion de levé 3d dans (hauteur de mur, Fe Points pour MNT ou non). Dans un deuxième temps, la logique propre au logiciel et à la partie purement information.Codification numérique ou alphanumérique (la numérique et compatible avec tout), les séparateurs de codes.Il faut que la liste de code et les codes tiennent sur un A5 recto-verso plastifié (au-dela sur le terrain impossible). Je leur ferai ensuite faire le levé de 2 lignes sur le terrain avec la gestion des arcs grâce à une micro table de code crées par leur soin. Ensuite je leur poserai la question de l’épaisseur des murs, des bordures ….Comment lever un soutènement ? Voila , ma première réflexion
Minocia Posté(e) le 15 février 2017 Posté(e) le 15 février 2017 Bonsoir, J'ajouterais qu'il faut savoir à qui seront destinés les futurs plans : - une Communauté Urbainepossède déjà une charte graphique → il faudra sans doute adapter les symboles/échelle et type de ligne ou avoir une codif adaptée à cette CU.plus d'élément à lever et connaitre : mobilier urbain, type et matériaux des revêtements/trottoirs..., réseaux Elecs Eclairage Gaz Télécom EU EP UNitaire et leurs représentations sur le terrain ainsi que leurs types haute/basse tension/pression type A/B - regard avaloir siphoïde etc... - un géomètre expertplus libre sur la représentation graphique et les éléments à lever. Mais plus rigoureuse sur les détails de limite de propriété - une entreprise de TP, de réseaux...Se concentrera sur sa spécialisation et peu sur le reste - un projet BTSlà c'est freestyle sur chaque projet Mon conseil c'est de choisir une codif déjà existante(1) d'une CU ou une qui soit complète(2) sur tous les éléments à lever. L'important ce ne sera pas de savoir créer la table de codif mais de savoir comment corriger les erreurs faites. Et petit à petit la mécanique de covadis s'assimilera (bien sur ne pas oublier d'être curieux sur la création mais ne pas la faire de A à Z). 1 - je vois pas l'intérêt de savoir créer une table en BTS topo, plutôt passer du temps avec Calcul Topométrique de Covadis ou faire un cheminement polygonale à partir d'une feuille vierge excel2 - même une table complète peut être utilisée à moitié, elle s'adaptera aussi au milieu extra urbain voir campagne profonde. Plutôt privilégier des notions d'autocad qu'un code bordure T2 débutée en courbe suivi d'une perpendiculaire sur 2.52m J'ajoute que les appareils topo "récent" sont capable de sortir un .dwg avec des polylignes. Chose que beaucoup de topo avec BTS utilise sans même savoir utilisé autocad/covadis, mensura. Voici mon "pavé" point de vue de topo dessinateur/projeteur.
lili2006 Posté(e) le 15 février 2017 Auteur Posté(e) le 15 février 2017 Bonsoir à toutes et tous, Grand merci à vous deux, je ne développerai pas autant que vous ce soir par manque de tps mais prends en compte vos remarques/suggestions,.. Exemples de demande d'un ancien étudiant que j'ai recontacté sur son avancé dans ses travaux de mise en place d'une géocodif propre aux besoins de l'entreprise, (et nombreux sont ceux qui voudrait pouvoir utiliser dans leur entreprise une codif simple, efficace et adaptable au besoin de celle ci, d’où l'intérêt de montrer les "ficelles" aux étudiants qui pourront peut être amener de la plus valus dans les cabinets/bureaux d'études, entreprise TP, aménagement extérieur,...) " Par exemple le problème que je t’avais déjà soumis et que je n’ai toujours pas réglé : saisir sur le même code toutes les infos du point, plutôt que saisir plusieurs codes (exemple aujourd’hui, pour un arbre : 51.186+ø500.186+Chene, soit 3 codes pour un seul objet, à remplacer par 51+ø500+Chene, lorsque j’aurai trouvé comment). Ou encore, faire automatique le distinguo dans mon job entre les points « sans prisme » (dont le Z ne représente pas le TN, à écarter du MNT), des points « TN » (qui ne reflètent pas un objet topo particulier, mais qui sont là pour densifier le maillage du MNT), des points « standards » Puis dès que je trouve un « objet topo » plus de 2 ou 3 fois sur le terrain, création d’un nouveau code. Ou détournement d’une table de code habituelle pour un usage spécifique (dernièrement, gros chantier d’implantation, donc besoins spécifiques sans forcément vouloir modifier les habitudes => mêmes codes mais nouveaux symboles sur le plan…) " En voilà des questions que l'on peut raisonnablement se poser,... Des débuts de réponses ? Merci d'avance, Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b https://www.linkedin...3%ABt-95313341/
Minocia Posté(e) le 2 mars 2017 Posté(e) le 2 mars 2017 Bonsoir, Il me semble que Covadis ne lit que le premier paramétre d'un code. Donc impossible d'avoir un symbole multi atribut avec un seul code. exemple : ne connaissant que les Leica 1100 ou 1200 (code libre). Covadis ne reconnaitra les champs leica 42/43/44.../49 comme 1 seul paramétrage. exemple :*410037+0000000000000050 42....+000000000000atr1 43....+000000000000atr2 44....+000000000000atr341=code libre42/43/44="attribut1/2/3" des codes libres(il y a 8 attributs leica sur la station totale, mon export n'en donne que 3. Sans doute qu'en modifiant le .frt il y possibilité d'avoir les autres) si 50 est un code texte, le texte créé sera : atr1atr2atr3si 50 est un code symbole, il sera inséré dans le dessin mais aucune autre info ne sera ajoutée dans le symbolesi 50 est un code ligne avec déport/épaisseur, le déport sera de la valeur de l'attribut 1 seulement Pour ton ancien étudiant et son MNT, je ne vois que la technique de la hauteur de prisme à 100m/1000m puis un filtrage alitimétrique pour le calcul du MNT.Si Thierry Garré peut confirmer mes propos sur Covadis et les attributs Leica , il sera le bienvenu.
FX64 Posté(e) le 6 mars 2017 Posté(e) le 6 mars 2017 Bonsoir, De manière à continuer à faire avancer ce post, voici quelques réflexions très personnelles. Tout d'abord, je suis l'ancien étudiant que Lilian cite plus haut. Mon expérience est assez récente en terme de codification, et mon apprentissage se fait sur le tas, les bases ayant été vues très rapidement lors de ma formation. Je rejoins tout d'abord Geo34 sur une première approche de l'apprentissage de la codif. C'est le terrain qui commande et il faut commencer par créer des codes en fonction de ce que l'on rencontre sur le terrain. Quelques objets ponctuels, un peu de linéaire, puis quelques annotations, avant de passer à des objets plus complexes tels que des murs avec épaisseur/hauteur/sens de levé, ou des constructions savantes. Le plus complexe, et l'essentiel, dans l'apprentissage du levé codifié restent pour moi la façon d'organiser son levé, d'autant plus si les habitudes sont prises d'un levé "traditionnel" avec croquis. La partie logiciel peut venir ensuite, car elle a son importance. De fait, Covadis par exemple permet certaines associations (deux symboles dans le même code, association de lignes et de trames...), mais a ses limites. On ne peut pas non plus tout faire. L'appareil utilisé a également son influence. Un Trimble M3, peu adapté au levé codifié, n'accepte que 6 ou 7 caractères pour le code. Les appareils Leica, contrairement à ce qu'avance Minocia, laissent une grande liberté dans la codification, plus que ce que Covadis ne peut interpréter. Avec d'autres appareils tel les Spectra, la saisie du code est moins formelle, mais plus laborieuse... Bref, l'approche logiciel/appareil a donc également son importance. Si on peut dégager quelques grandes généralités, il faut rapidement, dans le cadre de l'apprentissage, s'adosser à une configuration particulière pour faire du concret. A mon sens, la charte graphique ne vient qu'ensuite. En effet, ce n'est pas l'utilisation de telle ou telle autre charte d'un client lambda qui doit modifier la façon de travailler sur le terrain. Un changement de charte ne doit interférer que sur la table d'interprétation des codes utilisés. Mêmes opérations sur le terrain, mais dessin différent à l'arrivée... Après, l'important est surtout de faire comprendre aux étudiants que rien n'est figé dans cette méthode. Même si tout n'est pas possible (toujours pas réussi à créer mon code arbre avec essence et diamètre à l'échelle et tout et tout, ou le code qui me crée sur une plaque les étiquettes automatiquement avec les altitudes Tampon, Fe...), il y a souvent plusieurs options pour arriver à ses fins.Par exemple, pour mon problème de filtrage des points devant être pris en compte dans un MNT, il y a la solution de Minocia (qui ne me convient pas forcément, car un faitage, même s'il ne doit pas apparaitre dans le MNT, a une altitude qui peut avoir son importance, il ne faut donc pas la falsifier par un subterfuge sur la hauteur de canne), ou celle que j'utilise (création d'un code classant ces points dans un calque particulier, avec type de TCPOINT différent), ou certainement encore d'autres... Enfin, pour finir ce pavé, il est vrai que la plupart des appareils proposent aujourd'hui un dessin "temps réel" avec visualisation des effets de la codif et export du levé en .dwg. Cependant, la plupart du temps cette démarche ne me semble pas très "topo", car elle ne permet pas de recalculer les cheminements, faire une vrai analyse des points doubles, intégrer des erreurs d'appareil ou des coefficients de réduction au plan de projection. Donc, à moins de parfaitement connaitre son appareil et lui faire une totale confiance, le passage par un logiciel de calcul topométrique me semble incontournable. L'apprentissage de la codification ne peut donc se faire séparément de l'apprentissage de tels logiciels. Voila quelques réflexions d'un néophyte qui n'aideront pas forcément Lilian dans sa démarche, car il connait déjà mes avis sur la question, mais qui pousseront peut être d'autres à apporter leur avis/expérience sur le sujet. Bravo à ceux qui auront lu jusqu'au bout!
lgnico Posté(e) le 11 mars 2017 Posté(e) le 11 mars 2017 lili206, peux tu m'envoyer un mp pour ta demande de codification pour que j'y pense la semaine prochaine?Nous avons utilisé sur l'autoroute A11, une codification (haut de talus, bas de talus, chemin, peinture, glissière,GBA, murs, ......).Par contre avec un TCRP1200, il est possible de mettre deux codes pour un même point topo. Il faudrait que je regarde, mais je dois avoir des fichiers .gsi de levé topo que tu peux présenter à tes élèves pour montrer l'importance de la codification lors du traitement des données. Nicolas
lili2006 Posté(e) le 11 mars 2017 Auteur Posté(e) le 11 mars 2017 Bonjour à toutes et tous, Salut Ignico, Mon mail : lescouet.lilian(at)wanadoo.fr mais je dois avoir des fichiers .gsi de levé topo que tu peux présenter à tes élèves pour montrer l'importance de la codification lors du traitement des données. Carrément ! Super, merci d'avance pour le partage,... Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b https://www.linkedin...3%ABt-95313341/
lili2006 Posté(e) le 19 mars 2017 Auteur Posté(e) le 19 mars 2017 Bonjour à toutes et tous, Merci pour cet exemple Ignico, Je suis toujours intéressé par ce post, natalement cette demande (qui me semble pas si "extraordinaire" que ça, si ?) (toujours pas réussi à créer mon code arbre avec essence et diamètre à l'échelle et tout et tout, ou le code qui me crée sur une plaque les étiquettes automatiquement avec les altitudes Tampon, Fe...) Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b https://www.linkedin...3%ABt-95313341/
michejl Posté(e) le 20 mars 2017 Posté(e) le 20 mars 2017 Bonjour j'utilise topstation jsinfo depuis une vingtaine d'année et pour la codification terrain sur un leicaje peux saisir jusqu'a 8 infos attache a mon point leve du style code 2RV "centre1pt"argument 1 type fonte ronde / carreeargument 2 dim fonte 60/80/100argument 3 reseau : pluviale /usee / unitaire -> calque correspondantargument 4 profondeur cm d'ou valeur radier= (z point leve - profondeur)argument 5 diametre canaargument 6 materiaux beton pvcargument 7 info remarque reseau a nettoyer/ fonte a mettre a niveau / etcet en appliquant la codification j'obtiens un bloc representant le regard de visite et la fonte a l'echelle et un bloc avec attribut indiquant dp=rd=Ø dia XXremarque cordialement
Geo34 Posté(e) le 20 mars 2017 Posté(e) le 20 mars 2017 Bonjour , je reprend un peu part à la conversation . Il fait définir des séparateurs de codes dans Covadis, cela permet avec un seul et même point d’attribuer plusieurs codes. J’avais créé le séparateur suivant : Z ou ! (très peu utilisé en texte donc peu d’erreur) Pour ne pas mettre de z sur un point ou que ce point ne soit pas pris en compte, il faut créer un code avec un blocpoint spécifique (calque point non mnt et bloc tcptnonmnt par exemple). Ce code doit être mis en premier. Je conseille toujours de renseigner des codes en numériques au maximum et entrer le moins possible de texte. Cela permet de créer une codification s’adaptant à tous les instruments et à toutes les marques. Pour gagner du temps, je codais les textes les plus courants comme des blocs.Ex : enrobé : code 1105 Béton : code 1101 Un point levé pouvait supporter un nombre infini de code 5z8z1105z341….. Les lignes étaient créées de la manière suivante.Ligne bord chemin 34 # (0) ouverture (1) segment (2) début arc (3) milieu (4) fin arc. Pt 1 : 340Pt2 :341z342Pt 15 : 343 Après il faut chercher un peu avec sa propre logique.
Minocia Posté(e) le 20 mars 2017 Posté(e) le 20 mars 2017 Bonjour Michejlet en appliquant la codification j'obtiens un bloc representant le regard de visite et la fonte a l'echelle et un bloc La génération du dessin se fait avec Topstation ou Covadis? Je rejoins l'avis de Geo34 pour une codif 100% caractère numérique. Cordialement.
lili2006 Posté(e) le 20 mars 2017 Auteur Posté(e) le 20 mars 2017 Bonsoir à toutes et tous, Salut Geo34, il faut créer un code avec un blocpoint spécifique (calque point non mnt et bloc tcptnonmnt par exemple). Oui, c'est ce que je préconise aussi,.. Pour gagner du temps, je codais les textes les plus courants comme des blocs.Ex : enrobé : code 1105 Bonne idée, je testerai ! Salut Minocia, La génération du dessin se fait avec Topstation ou Covadis? Covadis ! Je rejoins l'avis de Geo34 pour une codif 100% caractère numérique. C'est noté ! Merci encore pour vos suggestions/remarques. Je reste à l'affut sur ce post, Civil 3D 2025 - COVADIS_18.3b https://www.linkedin...3%ABt-95313341/
michejl Posté(e) le 22 mars 2017 Posté(e) le 22 mars 2017 le dessin est genére avec topstation une démo sur youtube "Codification terrain topstation" par contre je suis plutot pour une codif par menu déroulant assez aisé sur leica travaillant sur des chantiers de 1 a 2 ans nous faisons appel a des géometres venant de cabinet dplgqui ont leur propre codif numérique et n'ont donc pas a apprendre une nouvelle codif et au retour cabinet a la fin du contrat risquer de melanger les 2 codifs
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant