L'amiante et les travaux publics

[Aucun_Intérêt]

Bonjour tout le monde,

 

Je vois de ci de là pas mal de choses qui arrivent concernant la nouvelle règlementation pour la gestion de chantier en contexte "amianté".

J'entends qu'il est nécessaire pour un maître d’œuvre (et le maître d'ouvrage) de quantifier et qualifier clairement le risque amiante avant le lancement du DCE et le premier coup de pelle.

Cela passe par des prélèvements, en méthode destructive ou non sur les enrobés notamment.

La densité des prélèvements à l'air importante (tous les 50m et sur chaque rustine) lors d'une prévision de rabotage ou de démolition de chaussée.

 

Et également, la méthode d'extraction par l'entreprise doit être cadrée.

 

Je cherche donc des infos carrées qui vont à l'essentiel sur ce sujet.

Pour l'instant, j'ai de gros pavés indigestes et ca me rebute dans un premier temps.

Pavé 1

Pavé 2 plus light.

 

Alors si vous avez des infos, je suis preneur. ;)

[grand_sapin]

Salut,

 

tu peux contacter le groupe Séché, ils ont une super expérience en produits dangereux de toutes sortes, et notamment les déchets de chantier. ICI

Ils sont très compétents, et au delà de leur métier (traitement du déchet en lui même), ils sont de très bon conseil pour toute la partie étude amont.

 

en espérant avoir fait avancer le shimilimili...

 

Sapin

[Aucun_Intérêt]

J'vais voir ca. Merci

 

Pour l'instant je n'ai pas de projet en rapport avecca mais je pense que cela va arriver prochainement.

Les enrobés incriminés ont été réalisés avant 1997 et les premières réfections sont confrontés à ce problème.

[kallain]

Bonjour,

 

Chez moi dans le cinq-neuf (le Nooord), pour le TP je connaissais

les tuyaux Erternit en fibro-ciment largement utilisée en assainissement

et en Eau potable (!)

 

Mais je découvre :

 

Des enrobés bitumineux contenant de l’amiante (inférieur à 2 % par rapport au liant)
ont été mis en œuvre durant les années 1970 à 1990 sur de multiples ouvrages,
en particulier ceux à fort trafic : autoroutes, péages d’autoroute, parkings, 
pistes d’aéroport, carrefours, routes pavées... 

 

Je ne sais pas d'où tu es, mais voici pour l'Ile de France

 

 

Retrait de revêtements routiers 
Des enrobés bitumineux contenant de l’amiante (inférieur à 2 % par rapport au liant)
ont été mis en œuvre durant les années 1970 à 1990 sur de multiples ouvrages, 
en particulier ceux à fort trafic : autoroutes, péages d’autoroute, parkings, 
pistes d’aéroport, carrefours, routes pavées... À l’occasion de travaux de réfection
ou d’entretien de ces ouvrages, les revêtements routiers amiantés font l’objet
d’opérations de retrait généralement par rabotage. Les opérations de rabotage 
libèrent également des quantités importantes de silice cristalline, 
pour laquelle les niveaux d’empoussièrement sont souvent supérieurs à la valeur 
limite d’exposition professionnelle.
Les mesures à mettre en œuvre sont celles demandées pour la protection du risque silice.
Mode opératoire et mesures de prévention Les ouvrages concernés par ces travaux 
se trouvent généralement sur la voie publique et nécessitent une organisation de 
chantier intégrant, notamment, la prise en compte du risque routier et de la 
présence éventuelle de tiers à proximité.
Les dispositions à mettre en œuvre seront les suivantes :
 baliser la zone de travail, mettre en place la signalétique routière et 
interdire l’accès aux tiers, 
 aménager une zone pour l’habillage, le déshabillage et la décontamination des 
opérateurs (roulotte, zone aménagée in situ...), 
 procéder au retrait du revêtement à l’aide d’un engin adapté, par exemple du type raboteuse 
équipée de jupes latérales et travaillant sous arrosage et/ou brumisation 
d’eau pour rabattre les poussières émises et équipée d’une cabine en surpression

alimentée en air filtré par un filtre THE, 
 collecter les déchets et gros agrégats par tapis convoyeur protégé capoté et 
les évacuer à l’avancement vers une benne après les avoir humidifiés puis bâcher 
la benne avant transport, 
 aspirer les débris et résidus de rabotage à l’aide d’une balayeuse aspiratrice 
équipée d’un filtre à très haute efficacité et les évacuer à l’avancement dans un 
GRV à double enveloppe étiqueté « amiante », 
 équiper le personnel à proximité de la raboteuse d’une combinaison à usage unique 
à capuche de type 5, de gants lavables et d’un appareil de protection respiratoire 
à ventilation assistée (masque complet TM3P ou casque ou cagoule TH3P) de préférence 
à vision panoramique. Les fraisats d’enrobés contenant de l’amiante ne doivent pas 
être recyclés et sont éliminés en installation de stockage de déchets inertes en 
l’absence de goudron. Les GRV remplis de poussières sont évacués vers une 
installation de stockage de déchets dangereux (classe 1).

[grand_sapin]

Oui, j'ai vu sur plusieurs forums que les premiers enrobés amiantés ont été coulés vers 1982, du coup ça doit bien faire dix ans qu'on en scie, fraise, rabote sans protection ! et ça va durer jusque vers les années 2030 ! La classe quand même, surtout après le gros boom des plans ANRU dans les quartier des années 70-80 !

 

En plus, de ce que j'ai lu, dans certains cas, c'étaient des marchés à bon de commande, ce qui fait qu'a part les bons de pesées, la maîtrise d'ouvrage n'était pas au courant, et quand elle l'était, rien n'était écrit, ce n'était que de l'oral.

 

D'après le SETRA, 20 millions de m² ont été réalisés avec ces enrobés.

 

Un petit article de 8 pages dans le Moniteur sous peu ne serait pas de trop (ou une piqûre de rappel si ça à déjà été écrit)

 

Tiens nous au courant de tes avancées !

 

Sapin

[Aucun_Intérêt]

Ok merci pour ces infos.

C'est dingue de voir que le problème est connu depuis belles lurettes :blink:

Je vois avec un bureau d'étude qui se penche pas mal sur le sujet.

J'aurai des retours.

 

Kallain, merci des infos.

Je cherche également à savoir les méthodes d'identifications et de quantifications par la MOA et le MOE.

Pour info, je suis en Normandie.