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Le clone triste


Invité Patrick

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Posté(e)

On espérait qu'il n'y en eût qu'un, las, voici sa photocopie; même physique, mêmes phrases toutes faites, mêmes postures de dignité outragée, mêmes leçons de morale à usage externe, même arrivisme, même populisme, même absence de scrupules; on va donc devoir supporter le fils plus longtemps que le père, question d'âge.

On encense la démocratie et le mérite qui vous porte un jour aux plus hautes responsabilités et le lendemain, on leur trouve tellement de vertus qu'on se dépêche de les abandonner aux médisants et aux comploteurs, on prend la fuite devant cet excès de démocratie et d'honnête élection qui vous a porté quinze jours au pouvoir.

De deux choses l'une, Monsieur le fils de, soit vous méritez la place que vous briguez et vous y restez car vous êtes au dessus des polémiques, soit vous ne la méritez pas et ne la briguez donc pas, mais fuir vos responsabilités à la même vitesse que vous les avez acceptées en vous mettant dans le sens du vent médiatique n'est pas très sérieux; nous n'avions pas besoin d'une deuxième girouette. Mauvais départ dans la vie garçon, cela vous apprendra à vous méfier de tout le monde, et surtout de votre père, qui vient d'entacher votre carrière.

Ce n'est pas irrémédiable, il y a une autre voie, celle du mérite et de la vertu de l'exemple. Écartez vous du chemin que l'on a tracé pour vous, rien de bon ne pousse sur un chemin pavé de bonnes intentions, alors sur un chemin pavé de cadavres...

Mais à toute chose malheur est bon, vous aurez appris comment retourner votre veste, comment fuir vos responsabilités, comment abandonner tout honneur sous la pression populaire, toutes choses qui vous seront d'une grande utilité dans votre carrière politique lorsque vous retirerez les réformes impopulaires de votre programme. Il est vrai que vous avez été à bonne école.

Posté(e)

Bonjour Patrick

 

la pause café devient une pause naïveté qui cède au bruit des médias

 

Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent disait Edgar Faure

 

on va donc devoir supporter le fils plus longtemps que le père, question d'âge.

le père était maire de Neuilly sur Seine à 28 ans

 

On espérait qu'il n'y en eût qu'un

que dire de :

Martine Aubry, fille de Jacques Delors,

ministres de père en fille !!!

 

Henri Giscard, conseiller général à 23 ans

Michèle Alliot-Marie est elle-même fille de député maire

 

Jean-Pierre Raffarin est fils de secrétaire d'état

 

chez les Debré on fait plus fort encore avec des jumeaux :

Michel Debré (premier ministre) se décline en

Jean-Louis président du Conseil constitutionnel et

Bernard, député et conseil général.

 

chez les de Gaulle, le fils a patienté,

mais a succombé au mirage politique et est devenu sénateur.

 

Axel Poniatowski député et Président de la Commission des Affaires étrangères

de l'Assemblée nationale.

 

il est à noter que le prénom de ce dernier est parfait pour un homme politique

qui doit très tôt se familiariser avec les pirouettes (girouettes ?)

 

et ailleurs c'est comment ?... les Bush, les Kennedy ...

 

et dans le chaud-bisenaisse, que dire des enfants qui suivent les traces de parents

 

va savoir, un jour on apprendra un jour peut-être

une filliation entre Autodesk et Microsoft.

 

le talent n'est pas héréditaire dans tous les cas...

en revanche, leur talent, ils l'acquièrent au fil des ans,

comme nous dans nos métiers...

 

en anar moyen, je respecte le fait de ne pas voter

pour ne pas me sentir complice de ces gens,

ceux qui ont mis un bulletin dans une urne en y croyant

doivent avoir des douleurs mal placées,

je les plains.

 

 

toujours aussi amicalement pour ne pas dire ami calmant

 

 

Posté(e)

Il ne me semble pas que tous les gens que tu cites aient retourné leur veste aussi vite que le fils de Sarkozy, ils ont au contraire fait carrière plutôt que de fuir les responsabilités qu'ils avaient briguées. Le problème n'est pas d'être fils ou fille de son père, nous le sommes tous, le problème est de ne pas avoir le courage d'assumer ses choix, c'est gênant dans la vie, rédhibitoire en politique.

Posté(e)

c'est beau ce que tu dis Patrick, c'est presque de la poésie tellement c'est bien écrit, ça aurait pu faire un éditorial dans la une d'un grand journal !

 

Gawel

Posté(e)

coucou

 

je te rejoins et c'est ce que veux dire en précisant qu'ils développent leur talent

mais il n'empêche que leur mise en place initiale est due pour une grande partie

à leur statut de "fils ou fille de". au même titre que le Jean dont il est question

 

au tout début de leur mission, ils profitent de leur nom pour se faire mettre en place

puis tournent et retournent leur veste, leur pantalon, et tout ce qui se retourne

si on ressort les discours de tout les homme et femmes de pouvoir

on y trouve tout et le contraire.

 

la profession de politique est avec celle de journaliste médiatisé la plus prompte à changer d'avis.

 

va savoir,

si çà se trouve aussi mauvais élève qu'il soit le fils Sarkozi aurait peut-être réussi

dans sa mission, je n'accuse les gens que de ce qu'ils ont fait

pas de ce qu'ils risquent de faire.

 

en même temps je me contrefiche de son cas particulier,

je ne parle que du principe.

 

rien de nouveau sous le soleil de la politique

 

amicalement

Posté(e)
je te rejoins et c'est ce que veux dire en précisant qu'ils développent leur talent

mais il n'empêche que leur mise en place initiale est due pour une grande partie

à leur statut de "fils ou fille de". au même titre que le Jean dont il est question

 

Certes, c'est indéniable que porter un nom connu favorise les choses. Et ce n'est pas là ce qui m'a choqué même si c'est anormal, mais s'accrocher si peu à un poste légitimement obtenu me parait éminemment suspect, on a presque l'impression que ses détracteurs avaient raison non?

Posté(e)

Scoop: Jean Sarkozy ne serait pas le fils de Nicolas Sarkozy!

 

Jean Sarkozy a établi, lors de son interview, un distinguo extraordinairement subtil : « Si la question que vous me posez est : « est-ce que j’en ai parlé au Président ? » Non. Si la question est : « est-ce que j’en ai parlé à mon père ? » Oui.

 

S'il en a parlé à son père qui n'est pas Président, c'est que le Président n'est pas son père. CQFD

Posté(e)

coucou

 

sans vouloir faire insulte à ton intelligence

tu dois parler ironiquement...

 

le président de l'arrêt public est une fonction,

il n'en a pas parlé au titulaire de la fonction

 

il a parlé à son père, point

 

mais d'ailleurs en-a t'il parlé vraiment ? (en dehors de ses conseillers )

 

je ne parle pas de çà à l'ancien webmaster mais à Patrick tout court...

 

assez glosé sur cette pécadille médiatique, ils sont arrivés à leurs fins

pendant ce temps on ne parle pas des choses essentielles ...

 

amicalement

Posté(e)

le président de l'arrêt public est une fonction,

il n'en a pas parlé au titulaire de la fonction

il a parlé à son père, point

 

Il me parait tiré par les cheveux, même s'il les a très courts d'ailleurs depuis qu'il s'est préparé à devenir président de l'EPAD, de soutenir que l'on peut parler à son père et pas au Président de la République quand ces deux personnes sont un seul et même homme. On aurait pu mordre à l'hameçon si le fils avait demandé conseil au père à propos de la couleur de la cravate qui sied à un président de l'EPAD, mais nous ne sommes pas naïfs au point de croire que la conversation au sujet de l'EPAD n'a porté que sur des questions purement vestimentaires.

 

La question de la présidence d'un organisme comme l'EPAD ne peut pas être une question purement familiale et tenter de nous le faire croire fait preuve d'un cynisme et d'un irrespect pour la jugeote des français qui n'est pas la marque d'un grand homme, mais seulement la marque du fils de son père.

Posté(e)

B onjour

 

pour ce qui est de la capillotraction, il a ce qu'il faut le garçon

il est loin d'avoir le cheveu rare et court.

 

quant à croire que c'est fini, je reviens sur mon titre de pause naïveté

 

maintenant que ce garçon est dans la place il arrivera à ses fins

tu y crois encore toi à la l'intégrité politique ?

 

ai-je besoin de te rappeler les résultats du référendum sur l'Europe détournés pas des lois

les exemples sont si nombreux que je manque de place pour les citer.

croire qu'on peut empêcher un homme politique de nous berner

est aussi naïf que de penser qu'un banquier accepterait de gagner moins d'argent en devenant vertueux ...

 

allez, revenons à l'informatique, on sera d'accord...

 

amicalement

 

 

 

  • 2 semaines après...

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