Concernant l'IA, je suis assez sceptique. Aujourd'hui les personnes qui utilisent l'IA de manière un peu réfléchie, elles l'utilisent dans des domaines qu'il connaissent bien et donc ils sont capables de juger l'IA et l'utiliser pour ce qu'elle vaut.
Si je reprends ton exemple de la vis. Si un ouvrier utilise un tournevis et demande à l'IA quels outils il peut utiliser pour faire sont travail. L'IA lui répond un tournevis, une visseuse ou un marteau. OK, le tournevis il l'utilise déjà, la visseuse c'est génial, il va gagner du temps, un marteau, c'est débile (une hallucination d'IA).
Imaginons maintenant une personne qui n'y connais rien et n'a jamais vissé une vis de sa vie, L'IA lui donne les mêmes 3 réponses. Jamais il ne sera capable de dire que le marteau est une mauvaise réponse et risque de l'utiliser pour enfoncer sa vis...
J'ai très peur que dans les années à venir, à l'école et en formation professionnelle, on apprenne aux gens comment ils doivent construire un prompt pour que l'IA ait le plus de chance de leur donner une réponse satisfaisante, mais en contre partie, on ne leur apprendra pas comment contrôler ce que la machine va sortir.
Et là on va droit dans le mur.
C'est déjà le cas aujourd'hui, où on apprend aux élèves à utiliser un logiciel, mais pas le métier qui va derrière. Donc tant que l'ordi dit que tout va bien, tant mieux, mais si l'ordinateur dit qu'il y a une erreur, presque personne ne sait pourquoi, ni comment la corriger.
Il ne faut pas rester sur le quai et laisser passer le train de l'IA, mais beaucoup de ceux qui sont monter risquent quand même de se crasher assez fort 🙂